Préparatifs

Bon, ca y est. Après une semaine assez intense, riche en stress avec Claire Chazal qui annonçait la grève SNCF, la grève des intermittents (ah non ça ça ne me concernait pas. Mais quand même), ET la grève des contrôleurs aériens. Finalement, mon vol n'est pas annulé, pas même retardé. Après un bisou ému à mon Roudoudou, ma copine Emeline m'accompagne à la gare du Mans, je monte dedans, puis une heure plus tard je descends. Et là, je me rends compte que ça va être long. Très long. Les valises sont lourdes. C'est évident quand on y pense, on peut prendre 23kg de bagages donc on bourre. Mais fatalement on pense pas aux escaliers à monter et descendre.

Ce matin, Orly. Je suis comme une enfant abandonnée, mon doudou est dans ma petite valise. Il y a des lumières partout. Bon je suis pas stupide, je cherche un petit moment mais je trouve enfin. Les 50 pancartes British Airways m’indiquent le chemin à emprunter. La jolie madame me dit que je suis trop en avance (un comble.) donc j’attends. Et enfin je peux faire comme dans les films, c’est-à-dire faire sonner la barrière de sécurité. Bon en fait c’était ma montre. Non monsieur je n’ai pas de bombe sur moi.

Et là, c’est bon. Le stress redescend d’un coup, j’ai un peu moins chaud, je me prends un petit café croissant un peu dégueu (« italien »), j’appelle mon Papa pour lui raconter, et j’allume mon ordi. Je prends des photos inutiles dont je compte faire profiter tout le monde, j’écoute les noms bizarres des gens (un monsieur en retard pour son vol est appelé par l’hôtesse « M. Atia Sodomy ». Mais oui mais oui). Et je regarde les gros avions.

Il est 7h59, je décolle à 9H55, j’arrive à Londres à 10h05 heure locale. Puis à 14h je pars pour NYC, arrivée prévue à 16H40 heure locale. Enfin dans ma tête il sera 22H40. Je serai un petit peu fatiguée.

Ah M. Sodomy a loupé son vol.