CAPRI, c'est tant pis

Napoli, jour 3. Nous devions passer la journée à Capri, mais finalement nous avons laissé Mickaël y aller seul, lui voulant aller faire du snorkeling sur un spot Capricieux, et nous préférant rester sur Naples pour longer le bord de mer. 

Nous l'accompagnons jusqu'au port parce qu'on n'est pas des lâches quand même, puis nous partons de l'autre côté, en direction du Castel del'Ovo, le château de l'oeuf en fait.

Pour la petite histoire, Virgile, poète romain de l'époque de l'empereur Auguste, fit une blagounette aux napolitains. Il fit croire qu'il avait placé un oeuf magique dans une cage, quelque part dans le château, qui protégerait la ville de n'importe quelle catastrophe. Et apparemment, le peuple crut à tout ça, puisque le fameux oeuf se brisa en 1370 et la panique saisit la ville à tel point que la reine Jeanne d'Anjou (ah les Angevins...) fut obligée de faire une déclaration pour dire que l'oeuf magique avait été remplacé par un nouvel oeuf magique. 

Ca vous fait pas rire? Coquinou le Virgile.

En haut de ce château, une très belle vue de Naples. 

Le sol était tellement brulant que nous ne sommes pas restés très longtemps, une pause s'imposait... 

Je risque prochainement de faire une overdose de granités, mais ils n'ont rien à voir avec ceux qu'on trouve en France! Mmmmmh

Nous continuons sur la Via Partenope, une promenade qui longe la mer, où on ne trouve presque que des grands hôtels, et où comme par magie, il n'y a aucune circulation. Juste le bruit de la mer, ça fait du bien. 

Nous allons ensuite Piazza del Plebiscito,  place la plus importante de Naples, qui tient son nom de l'unification italienne. Elle est protégée par une basilique San Francesco di Paola dont la construction a été décidée par Joachim Murat, roi de Naples, en hommage à son grand copain et beau-frère Napoléon Bonaparte. Bon, quand Napoléon finit à Sainte Hélène et que, par conséquent, Murat dégage vite fait bien fait de Naples, Ferdinand le nouveau roi va appeler cette basilique San Francesco di Paola, comme ça on oublie la domination française! 

Nous remontons à la Via Toledo,comme la veille, pour chercher un endroit pour manger et nous arrêtons dans une trattoria pas trop mauvaise. Pour ma part le choix n'était pas top mais j'aurais essayé, escalope à la sorrentine.  A 14h, nous rentrons nous poser au frais dans l'appartement, et suit une après-midi de glandouille qui fait du bien, quelques courses quand même pour le soir (notamment de la vraie mozzarella avec du lait du buffonne dedans, ce qui est assez étrange quand on a pas l'habitude). Mickaël rentre de son expédition vers 22h, une salade et hop, motivés motivés, on sort voir ce que donne la vie nocturne Napolitaine.

On a un peu tourné quand même car les bars se font assez rares, jusqu'à ce que par hasard, on tombe sur la Place Bellini, rempli de monde, assis, debout, par terre sur des chaises... La place Bellini, ça tombe bien puisque je voulais y aller, on y trouve les restes de la murailles de Néapolis, la cité grecque. Par contre j'ai pas osé sortir mon appareil photo. :/

On bouge après nos verres respectifs, car nos voisins italiens ne parlaient pas, ils criaient... Sauf que plus de place, pas d'autres bars, tant pis on se rentre. 

J'avais repéré sur le net les lignes et hoaires de bus de nuit, alors on va à l'arrêt, et là, une française nous dit que non, il ne faut pas trop compter sur les bus de nuit, il y en a un ou deux qui passent mais c'est tout. AH.

Le problème, c'est que nous sommes alors place Dante, et que pour remonter chez nous à vol d'oiseau ça peut le faire, mais à pied, c'est beaucoup plus compliqué (29 degrés à 1H30 du matin), tout en marches. 

Et là, on prend la folle décision de choper un taxi. Heureusement, on attend pas très longtemps, on arrive à avoir un mini prix, 10 euros pour nous trois, et c'est partiiiii. 

J'ai dit dans un article précédent que les napolitains étaient des fous au volant. Effectivement. Mais ils n'ont pas d'accident, c'est assez étrange. Par exemple, une rue à sens unique avec un feu au bout, notre taxi arrive à se faufiler (à 50km/h quand même) entre les voitures et le trottoir pour gruger tout le monde). Et ça paraît normal. 

Une fois rentré, on tarde pas trop;

Pour aujourd'hui, disons qu'il est 10h30 et qu'il fait déjà 33, on reporte notre visite au musée archéologique de Naples pour l'après-midi et ensuite, nomalement, nous prendrons un funiculaire pour la colline du Voméro, d'où l'on peut voir tout Naples :)