Florence, ses musées, ses ponts, sa cathédrale et son romantisme.

16 août 2015

Florence, ses musées, ses ponts, sa cathédrale et son romantisme.

Dernière étape du voyage, Florence.

Nous sommes arrivées Vendredi en toute fin d'après-midi, et repartons demain, lundi notre avion décolle à 16h. Ce qui nous fait deux jours pleins ici, le temps de découvrir la ville comme il faut et de flâner un peu.

Notre arrivée ici a été un peu compliquée, les transports en commun sont très mal indiqués, nous avions un plan qui nous disait de prendre la "ligne D" mais sans savoir s'il s'agissait d'un métro, bus, tramway. Après avoir tourné dans la gare et avoir demandé à d'autres gens encore plus perdus que nous notre route, nous décidons de reprendre un taxi (et encore une fois, on a bien fait, 8 euros pour trois, presque le même prix qu'un ticket de bus), qui nous emmène directement devant la porte de l'appartement.

L'appartement justement est situé idéalement à Florence. A 2 minutes à pied du célèbre Ponte Vecchio, et juste en face du Pallazo Pitti, un IMMENSE palais construit à la base par un banquier, au milieu du XVème siècle. Je n'en ai pas encore pris de photo mais je vous laisse chercher sur google images, il est vraiment énorme. Comme quoi les banquiers avaient des pepettes à Florence.

Le seul hic de notre location via Air BnB, c'est qu'il est situé au quatrième et dernier étage, avec un escalier très étroit, qu'on a nos valises. Et en plus, l'appartement n'est vraiment pas top, il est moche on s'en fiche c'est que pour deux jours. Par contre, c'est très différent des deux logements précédents, où on avait eu droit à un accueil très chaleureux, où on logeait vraiment chez les gens. Là, on est accueilli par une jeune fille qui doit être embauchée par la personne à qui on a loué, qui nous montre l'appartement mais surtout les règles à respecter, comme "pas de télé après 22h", il n'y a pas de savon pour les mains, pas de sucre, pas de lessive. Un gros business sans chaleur humaine quoi. Bref, comme je l'ai dit, on est là que pour deux jours.

Après avoir défait nos valises, on file sur une petite place repérée dans le taxi, où s'étendent plusieurs bars, dont un qui propose le fameux apéritivo, que l'on n'avait pas encore eu l'occasion de tester. En gros, toutes les consommations (même un coca ou une bouteille d'eau) sont à 7 euros, mais vous avez accès à un buffet à volonté de salades, mozzarella, ravioli maison, fruits...

Il y a beaucoup de français à Florence, peut-être parce que la ville a l'air plus petite ou que nous sommes moins loin de la frontière. C'est assez désagréable en fait, d'entendre parler français à tous les coins de rues.

Je me rends compte de l'absurdité de ma dernière phrase...

Le soleil est en train de se coucher, nous filons vers le pont Santa Trinita, voisin du Ponte Vecchio, qui nous permet de faire de très jolies photos.

J'ai droit à ma glace quotidienne, enfin, cette fois ci ce sera melon - pamplemousse. Pas le meilleur choix dans ma carrière de testeuse de glaces italiennes, mais ça se mange.

Pour terminer, exploration du coeur historique florentin, sans trop aller loin, nous nous aventurons dans les rues jusqu'au Palazzo Vecchio. Sa construction date du tout début du 14ème siècle, il a la forme d'un gros rectangle avec une tour beffroi. Je crois bien qu'il s'agit de l'hôtel de ville de Florence. "Vecchio" -> "Vieux", car il était la résidence principale de la famille régnante du duché de Toscane jusqu'à ce que les Médicis (les fameux) rachètent le Palazzo Pitti et décident d'y habiter.

Devant le Palazzo Vecchio, on trouve une réplique du David de Michel Ange (L'autre est aussi à Florence).

A Florence, on sent qu'on n'est plus du tout à Naples. Logique oui. Mais c'est surtout au niveau des prix aux cafés. 3,5 € l'espresso si on le prend dans un café proche d'un monument touristique. Aille. Les granitas, dont je m'étais tant gavée à Naples lorsqu'ils étaient à 0,50€ sont ici à 4 euros. Adieu les granitas.

Mais la ville est très agréable, les gens flânent, c'est une autre atmosphère.

Samedi J-2 avant le retour en France. Première grande journée à Florence.

Après avoir fait un semblant de grasse matinée, nous décidons de filer vers le marché de San Lorenzo, marché couvert principal de Florence. Il y a énormément de petits stands à proximité, la spécialité ici, les écharpes en cachemire, le cuir et peut-être les bijoux en lapis-lazuli et turquoise.

Un tour rapide, beaucoup d'odeurs et de couleurs, nous filons à la cathédrale, le fameux Duomo Santa Maria del Fiore. La coupole, réalisée par l'architecte Brunelleschi en 1436, est la plus grande du monde (45m de diamètre). Elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est aussi la 5ème église d'Europe par sa taille.

Cette cathédrale est, de l'extérieur, la plus belle que j'ai vu jusqu'alors. Les parois sont décorées avec du marbre, en mosaïque, ce qui donne une impression de relief et de grandeur.

L'histoire de la décoration intérieure de la coupole est assez intéressante, mais il y a beaucoup de gens qui meurent; Brunelleschi meurt en 1446, la coupole est terminée mais la décoration n'est pas entamée, alors, on peint tout en blanc.

Les Médicis confient le projet à Giorgio Vasari (peintre et architecte, mais surtout fondateur de l'Histoire de l'art), qui souhaite rivaliser avec le défunt Michel-Ange, en décorant la coupole par le Jugement dernier, sur tout de même 4000m² de surface. Il réalise avec un copain tous les dessins, et commence le tuttiquanti, sauf que, manque de bol, il meurt en 1574, en ayant réalisé "seulement" un quart de l'oeuvre. En plus, le commanditaire Cosme 1er de Médicis meurt aussi. Le fils de ce dernier, le célèbre François 1er de Médicis (ne pas confondre avec NOTRE François 1er), souhaite terminer tout ça et confie le projet à Federigo Zuccaro (ne pas confondre avec Zucchero le chanteur). L'inauguration a lieu le 30 Août 1579.

Quelles péripéties.

On a la possibilité de visiter le dôme, mais à 13h, les tickets étaient déjà tous vendus!

Nous continuons notre journée en ayant la belle idée de monter au belvédère de San Miniato al Monte. Qui dit belvédère, dit hauteur. Qui dit hauteur, dit beaucoup de marches. C'est donc après une bonne crise d'asthme que j'arrive à ça.

La vue méritait la vue. Seule problème, un groooos nuage très noir se pointe, donc nous sommes obligés de redescendre toutes les marches assez rapidement.

Les gars décident d'aller visiter une expo son et lumière sur Léonard de Vinci dans une église (apparemment pas top, j'ai bien fait de m'abstenir), puis je les rejoins pour aller visiter la Galleria degli Uffizi, la galerie des Offices, que l'on peut considérer à la fois comme un des premiers musées au monde (ouvert depuis 1765) , et un des plus beaux, qui possède une des plus grandes collections de tous les maîtres européens.

Quelques salles intéressantes étaient fermées mais nous avons pu voir les tableaux les plus célèbres, comme la Naissance de Vénus de Boticcelli, Méduse du Caravage, le Laocoon (le jumeau de celui qu'on trouve au Louvre) une salle sur Michel-Ange, une sur De Vinci, etc... Les galeries du Musées sont aussi des oeuvres à part entière, les plafonds étant décorés avec à chaque fois des arcades peintes différentes.

La Visitation, par Mariotto Albertinelli. Je ne connaissais pas ce tableau mais allez savoir pourquoi, il m'a ému. C'est que fait l'art parfois, il paraît. Il y a de la force et de la douceur, les couleurs sont tendres et en même temps métalliques, et les deux femmes font nez-nez, je trouve ça trop mignon.

Je me suis renseignée sur wikipédia, parce que clairement, je manque de culture biblique. La Visitation en version courte: Marie, enceinte de Jésus, rend visite à sa cousine Elizabeth, enceinte de Jean-Baptiste (précurseur de Jésus, c'est lui qui va le baptiser, ...). Et lorsque Elizabeth voit Marie, elle ressent le Saint Esprit et prononce des paroles qui sont aujourd'hui le début de l'Ave Maria.

Nous avons tout de même passé au moins deux heures à parcourir ce musée, que je vous conseille. Que je vous OBLIGE à aller voir. Sinon vous le regretterez toute votre vie. J'insiste.

Aujourd'hui, dimanche, notre dernier jour à Florence. Nous devons rendre l'apparement demain à 10h, notre avion n'est qu'à 16h, l'attente sera longue. Après l'avion, le train jusqu'au Mans, puis le tram. Puis maison. Ce sera une longue journée je pense.

Mais pour l'instant, on pense à profiter, dans la tranquillité car nous avons quand même assez marché pendant ces 13 jours.

Je me suis levée assez tôt ce matin, en prem's, j'ai donc décidé d'aller faire un tour, de poster ma dernière carte postale et d'aller chercher de quoi prendre un bon petit déj. Mon tour a été assez rapide, car il pleut. Pas de chance. Je trouve un petit café où, là, miracle, le café americano est à 1,10€. C'est la fête.

Je suis donc rentrée, et j'ai commencé à écrire cet article, qui, ma foi, commence à être long. Je prendrais le temps la semaine prochaine de faire le bilan de ces deux semaines à l'italienne.

Pour cette après-midi, nous comptons nous balader, boire des espressos et manger des glaces, manger une dernière pizza, visiter la basilique Santa Croce qui est, déjà, très belle, mais qui est surtout considérée comme le Panthéon des gloires italiennes, car on y trouve les tombeaux de Galilée, Dante Alighieri, Machiavel, Michel Ange, ...

On vous en dira des nouvelles!

Baci Baci.